Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue

tpfddp

 

 

 

1055571478

  fjreofr

 

 

pique

 

 

zoeil

 

 

aspic

...

guhjl

 

 

coeur

 

 

rouge

noeils-copie-1

22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 22:48

1618512_833940723288611_160158593_n.jpg

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 21:49

DSC06576.JPG

DSC06574.JPG

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 23:48

188961623.jpg

194923814.jpg

stock-photo--d-soccer-ball-with-germany-flag-182288432.jpg

202519501.jpg

stock-photo-human-face-painted-with-flag-of-germany-1202018.jpg

195542093.jpg

202978924.jpg

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 23:39

stock-vector-vector-illustration-with-clouds-rain-and-umbre.jpg

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 14:32

eau.jpg

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 00:09

202477753-copie-1.jpg

Partager cet article
Repost0
30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:23

1975043_833666553316028_95475052_n.jpg

Partager cet article
Repost0
7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 23:09

10155150_605244966226237_779267912_n.jpg

Partager cet article
Repost0
31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 01:07

stock-vector-big-set-of-comic-elements-for-your-design-5881.jpg

Partager cet article
Repost0
20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 12:17

Paris, le 20 février, 

Ma chère et tendre, voici une lettre que je vous enjoins de lire céans et de brûler après l'avoir lue en prenant soin de disperser les cendres au pied de vos rosiers. Les confidences que je vous livre sans attendre m'ont été faites par le comte d'Artois qui les a recueillies, Dieu seul sait comment. J'ai pu consigner son récit sur mon carnet noir que je dissimule en lieu sûr. Je ne vous fait point languir: voici donc la narration d'un tout récent échange entre le roi et son Grand chambellan. 

Le roi, mande-t-on, irrité par les propos et les valses-hésitations du comte Ayrault le fait venir en son cabinet privé à des fins de l'entendre sur la cacophonie qui règne parmi ses ministres. 

"A moi, comte, deux mots! Qu'entends-je, qu'ouï-je? La Cour ne bruit que de cela: l'on me souffle que vous songeriez à quitter votre charge à des fins de gagner votre province et goûter une retraite toute de quiétude, lassé, harassé, épuisé que vous seriez de me servir. 

- Je ne sais, Sire, qui vous mandé de tels fagots. 

- L'un de vos nombreux amis, à n'en point douter. 

- Ce scélérat de Montebourg, ce matamore de Valls, cette vipère de Taubira, ce faux cul de Peillon, ce jaloux de Fabius, ce traître d'Hamon, ce triste sire de Drian: ils sont là, tous, à me moquer, m'humilier, me traîner dans la fange! 

- Il vous faut avouer que vos dernières turlupinades à propos des agents du royaume nous ont coûté fort cher et que ni mon ambassade auprès du roi du Nouveau monde, qui fut pourtant un succès, ni mes grâces envers les entrepreneurs ne m'ont redonné crédit dans le coeur de mes sujets. 

- Mais, Sire, j'ai promis par écrit que les agents du royaume n'avaient rien à redouter! 

- C'est là ce que je vous reproche! Ce serment nous lie pieds et poings! Comment songez vous trouver quelques cinquante milliards d'écus si chacun ne met pas la main à la bougette? C'est là une réforme que je caressais de faire, une fois passés la bataille des villes et le siège du Parlement de Strasbourg. Vous m'avez fauché l'herbe sous le pied en éventant la rumeur: vous êtes décidément bien gauche. 

- Mais, Sire, ma loyauté ne saurait être prise en défaut... 

- C'est encore ce que vous reproche! Me croyez-vous loyal, moi, roi de France? 

- Je ne sais, Sire, je ne sais. 

- Vous ne savez rien! Voyez de quelle façon j'ai congédié Madame: deux lignes d'oraison funèbre. Vous n'en mériteriez pas davantage. 

- S'il vous seyait de me congédier, Sire, sachez que mon bonheur serait sans mélange aucun: je ne dors plus, mange comme un oiseau, perd la mémoire des gens et des choses, vais comme un pauvre hère moqué de tous, au bord de la lapidation. Je n'en puis plus, Sire! Délivrez moi de cet écrasant bat qui me pèse jusqu'à m'étouffer. 

- Si fait, quand tel sera mon plaisir. Pour l'heure, même si vous renâclez, gémissez, pleurnichez à l'envi, je n'ai que faire de vos humeurs de douairière délaissée. 

- Sire, une fois encore, j'implore votre infinie bonté: soulagez moi de ma charge, mettez un terme à ma torture. 

- Ha, le plaisant cuistre! Le voici à donner des ordres au roi! Vous me devez l'obéissance absolue: je supporterai point encore vos jérémiades. Allez, mon bon. Je vous ai assez vu. 

- Sire, souffrez que je vous mande que si vous ne donnez pas suite favorable à ma supplique, je ferai savoir dans un libelle que j'entends démissionner: je ne serai pas le premier à procéder ainsi. Jacques le Hardi avait ainsi mis le roi Valéry le Hautain devant le fait accompli. 

- Qu'est-ce là? Du chantage? Vous, Ayrault, un traître, fat que vous êtes à me défier ainsi! Je devrais vous faire décapiter après vous avoir fait démembrer! Je ferais ainsi taire tous ces faquins, ces rodomonts, qui se pavanent en complotant ouvertement contre moi. Croyez-vous que j'ignore leurs bassesses, leurs petites manoeuvres d'arrière cour: les Valls, Montebourg, les voici à s'aboucher comme carpe et lapin! Et que fricotent-ils ces deux maréchaux félons? Me renverser, m'exiler, me confiner, m'embastiller? Ont-ils seulement compris qu'il leur faudrait partager la couronne ainsi que les lentilles de leur trahison? Qu'ont-ils donc ourdi ces deux bandits? Ont-ils spéculé sur l'échec de mon magistère, singeant ainsi ces patrons de jurandes d'entrepreneurs qui daubent, glosent et moquent mes libéralités comme pipi de chat? Ayrault, vous êtes un supplicié, un martyr, un saint: pas bien finaud et soupe au lait. Je vous avais choisi car vous étiez un peu éteint, soumis, peut porté à comploter, sans malice aucune. Je ne puis vous remplacer: je ne trouverai pas serviteur aussi passe muraille, aussi peu susceptible de me faire de l'ombre. 

- Sire, vous êtes injuste! 

- Je suis le roi! Vous m'avez indisposé à plusieurs reprises en proposant, de votre propre chef, de réformer les impôts. 

- Mais Sire, cette réforme était l'une de vos promesses! 

- Personne ne se prend d'arrogance avec le roi! Mes promesses sont faites pour être oubliées à jamais: elles n'engagent que ceux qui les reçoivent! 

- Sire, c'est là gruger vos fidèles! 

- Âne que vous êtes! C'est à dessein que vous envoie sous la mitraille ! 

- Mais, Sire, les prétendants à ma succession ne manquent pas... 

- Ha! Quelle cohorte de bras cassés, de bonimenteurs, d'aigrefins! Ils veulent mon trône et rien d'autre! Voyez ce petit monsieur de Bartolone qui à présent me couvre de fleurs après m'avoir roulé dans la farine! Voyez la duchesse de Flandre, murée dans son beffroi, à se dégorger de bile sur ma tête! Et ce faquin de Montebourg, jouant les Dom Juan pour les yeux d'Elsa! A m'imiter, me singer, me copier en tout! Voyez encore monsieur de Pomponné, le comte Fabius, qui suinte son venin avec l'air de sucer un citron; et Valls, Valls! A prendre les habits neufs de Grand d'Espagne! Tous, tous, sans exception aucune, ils songent à voix haute! Ma disgrâce, ma déchéance, mon exil, mon bannissement: ils en rêvent éveillés. Ils sont pires que le Bref et ses petits courtisans qui, eux, ne troublent pas mon sommeil. Allez, Ayrault, regagnez vos appartements, l'âme en paix. Et si Dieu le veut, j'oublierai vos bobillonnages. 

- Sire, si telle est votre volonté, je m'exécute. Mais oserai-je vous prier de me consentir une faveur? Ne serait-il pas opportun, Sire, de me témoigner de votre soutien, par une accolade sur les marches du Château? Un mot, une phrase, qui ferait couler le miel sur mon coeur meurtri, blessé, percé des traits de mes ennemis? 

- Vous vous bercez encore d'illusions, enfant que vous êtes, naïf comme une vierge promise à son barbon! Moi, roi, jamais je ne ferai allégeance à quiconque, pas même à la reine de Prusse! Vous avez signé, comte: moi, roi, je n'ai rien paraphé. Seul mon plaisir guide mon action et scelle votre destinée. Allez!

 

Partager cet article
Repost0